Lettre à Vélocio

26 minutes, 2024
Réalisation: Olivier Meissel et Claude Marthaler
Protagonistes: Claude Marthaler et Matthieu Allereau

Bande-annonce:

Le court-métrage Lettre à Vélocio (26′) https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/velocio est sorti le 2 novembre 2024 au Festivélo à Lausanne

Synopsis

Claude Marthaler, Olivier Meissel et Matthieu Allereau ont roulé en octobre dernier sur les traces de Vélocio, reliant 7 des lieux emblématiques de son existence, tracés par Charles de Vivie, son arrière-petit-neveu, dans la biographie qu’il lui a consacré en 2023. Claude, récemment atteint d’un type de cancer par trop connu des cyclistes masculins, jette un coup de rétroviseur à son propre passé. De faire appel aussi aux géants, mythes, cols et pionniers cyclopéens pour traverser le feu, que fredonne dans ses veines, encore et toujours, le joyeux chant des roues.  Ce road-movie célèbre en amitié « l’aventure d’être  en vie – en selle, plus qu’ailleurs.

Matinée de courts-métrages à Rustrel, incluant "Lettre à Vélocio"

CRITIQUES

Lettre à Vélocio, un film d’amour (23.11.2024) in le blog Isabelle & le vélo

Magnifique film que ce court-métrage de 26 minutes réalisé par Olivier Meissel et Claude Marthaler, ce dernier en vedette principale allant à la rencontre de Paul de Vivie sur ses lieux de vie et là où il a des plaques commémoratives. Ce n’est pas à proprement parler un film sur Vélocio, c’est plutôt un film sur la rencontre de Vélocio par Claude Marthaler, un peu comme dans ses récits de voyage, où s’il parle du pays, de façon forte, il parle aussi directement de lui. 

Le film est trop court pour qu’on ait le temps de s’en lasser, même si on pensait voir un film sur Vélocio. Ce qui m’en reste c’est avant tout l’amour du vélo. Tout cyclotouriste bien élevé est reconnaissant à celui que l’on sait être notre fondateur et apôtre, et dont les préceptes nous guident toujours. Claude l’est autant que nous, alors merci à lui et à Olivier d’avoir osé faire ce film qui nous rappelle un peu plus quel est le sens notre vie. 

Quelques citations glanées dans le film:

(de Claude)  Guérir du désir de guérir (il y découvre même un supplément de liberté)

(de Vélocio) Chacun porte en soi la recette de son propre bonheur. Faire oeuvre utile, voilà la seule justification de notre existence. Pouvoir dire en mourant. j’ai augmenté la richesse collective, le fond social.

Avis d’un spectateur (anonyme, 6.11.2024):

Cher Claude,

 J’ai énormément apprécié la soirée « 2 films » au CinéLux de lundi, merci

(…) Le 2ème film sur Vélocio, est très touchant. …par opposé (Ndlr: à Bike for bread), un peu dans ce minimalisme, ou simplicité de parcours, sans exploit majeur de destination (même si ça l’était peut-être physiquement pour toi), mais peut-être une sorte d’exploit sur la « densité de sens », et pour toi et de ce que tu vis maintenant avec les soins réguliers obligés, dus au cancer, et pour l’énorme investigation et sens historique, de mémoire ouverte, que prend ce parcours, ce film, pour tous ceux qui s’intéressent au vélo.

 Merci bcp bcp, tout ceci est très inspirant, comme dit, avec beaucoup de finesse, de poésie et d’élégance.

Je te souhaite le meilleur pour tes projets, et qu’ils puissent encore pour longtemps s’inscrire dans la réalité de plancher des vaches du monde.

 Meilleures salutations,

M.S.

Financement participatif

Vélocio Paul de Vivie (1853-1930) alias Vélocio, l’apôtre du cyclotourisme, est né le 29 avril 1853 à Pernes-les-Fontaines. Il aurait donc 171 ans! Nous tenons à célébrer son anniversaire à deux jours prêts, aujourd’hui le 1er mai 2024, par le lancement de notre projet de court-métrage qui rend hommage à ce vélosophe, véritable pionnier et touche-à-tout de la petite reine, pourtant méconnu de bien des jeunes voyageurs à vélo d’aujourd’hui. Notre documentaire entremêlera mémoire et filiation vélocipédique!…

Vélocio

Claude Marthaler, Olivier Meissel et Matthieu Allereau ont roulé en octobre dernier sur les traces de Vélocio, reliant 7 des lieux emblématiques de son existence, tracés par Charles de Vivie, son arrière-petit-neveu, dans la biographie qu’il lui a consacré en 2023. Claude, récemment atteint d’un type de cancer par trop connu des cyclistes, jette un coup de rétroviseur à son propre passé. De faire appel aussi aux géants, mythes, cols et pionniers cyclopéens pour traverser le feu, que fredonne dans ses veines, encore et toujours, le joyeux chant des roues. Ce road-movie célèbre en amitié « l’aventure d’être en vie – en selle, plus qu’ailleurs ».

Claude Marthaler

Né à Genève en 1960, Claude (alias yak ou yakman) est un cyclonaute passionné devenu conférencier et écrivain. Il a passé quelques 16 ans à parcourir la Terre à vélo, dont un tour du monde de 7 ans (1994-2001, 122’000 k, 60 pays traversés), tant et si bien que sa passion d’enfance, devenue la force motrice de son existence, se confond aujourd’hui, comme les deux roues au cadre de sa bicyclette. 11 ans après avoir co-réalisé Bike for bread (26′, 2013) avec Raphaël Jochaud, un court-métrage consacré aux livreurs de pain à vélo du Caire, il se lance corps et âme sur les traces de son héros, puisant sans modération à la source vive du cyclotourisme. Lire à ce propos la Lettre à Vélocio (juin 2023) et Pèlerinage à Vélocio (à paraître en juin 2024, in Cycle!magazine). Site internet: https://claudemarthaler.ch

Olivier Meissel Né à Senlis en 1972, Olivier est photographe de formation. Devenu journaliste de presse écrite, il s’orienta dans la vidéo en 2010, pour réaliser, en indépendant, des reportages, des documentaires et divers travaux de commande autour des arts et du spectacle, de l’Environnement et du social. 

Passionné de longue date par tout ce qui a trait à l’histoire du cyclisme, il s’est également pris de passion pour la mécanique et la restauration de bicyclettes vintage.

« Je ne suis pas né sur un vélo, comme on dit. Ni piqué avec un rayon. J’ai eu beau intégrer assez jeune le vélo club de Senlis, la ville qui m’a vu naître, son vélodrome n’a pas conservé de moi un souvenir impérissable. En fait, ce sont les voyages qui m’ont ramené au vélo, bien des années plus tard ». 

« Ce projet avec Claude m’a immédiatement enthousiasmé car il me permettait de mettre mes compétences au service de ma passion du voyage et du vélo, et surtout de rendre hommage à un homme qui fut un précurseur en même temps qu’un rassembleur doué d’une vision humaniste, progressiste et, chose rare pour l’époque : féministe, sans pour autant le revendiquer. 

Puisque la vie m’a fait naître cent ans trop tard pour le rencontrer, je veux tenter à travers cette évocation, de le remettre au centre de l’histoire du vélo ou plutôt à la base puisqu’il en est l’un des plus illustres piliers ».

C’est armé d’une caméra de poing, d’une Gopro et d’un drone qu’Olivier a accompagné Claude et Matthieu tout au long de ce périple sur un Dawes anglais restauré par ses soins et équipé pour le voyage. Site internet: https://scopterra-incognita.com/projets-et-prestations-videos/

Matthieu Allereau Né à Nantes en 1979, Matt se passionne dans sa jeunesse pour les voitures et devient ingénieur à la recherche du temps perdu dans l’industrie automobile. Il vit d’ailleurs sa première expérience professionnelle dans une usine Peugeot à Coventry, originellement l’usine de fabrication des safety bicycles de Humber Cycles, comme un signe à l’avenir. Quatre ans plus tard, lassé par cette industrie destructrice de l’humain et de l’environnement, il entame un tour d’Asie de deux ans, à pied et en transport en commun. Matt rencontre Claude ainsi que d’autres cyclo-voyageurs à Chengdu, récemment expulsé du Tibet après les émeutes de mars 2008. Il décide alors d’effectuer la dernière partie de fin de son voyage à vélo depuis Kathmandu. De retour, inséparable de sa bicyclette, il se convertit comme animateur d’atelier vélo au p’Tit véLo dAnS La Tête à Grenoble. Il travaille dorénavant à la Clavette grenobloise pour la promotion des ateliers vélo participatifs et solidaires.

À quoi servira la collecte

En l’absence de tout financement dédié et parce qu’il nous fallait démarrer ce projet dans des délais très courts, les prises de vue, le dérushage et une première version du montage du film ont été réalisés à titre gracieux par Olivier. Un travail qui l’a déjà occupé une dizaine de jours mais dont seule la dernière version du montage fera l’objet d’une rétribution financière.

Le mixage son sera réalisé par Aveline Carmoy, une technicienne avec laquelle Olivier a l’habitude de collaborer.

Même chose pour l’étalonnage du film, qui sera confié à un technicien qui réalisera également le DCP du film (le support lu par les projecteurs numériques en cinéma).

Coûts prévisionnels

Montage version finale : 800 euros

Mixage : 1500 euros

Étalonnage : 800 euros

Création DCP : 200 euros

Campagne de Communication (graphisme, affiche) : 400 euros

Avant-premières suisses romandes de "Lettre à Vélocio", les samedi 2 et lundi 4 novembre à Lausanne et à Genève