Zen ou l’art de pédaler

« Voyager est une expérience très subjective, une conspiration entre perception, imagination et contrainte physique.» Par ces mots, Claude Marthaler révèle son engagement total dans cet art de vivre qu’il a fait sien. Pédaler et jouir de cette euphorie qui le porte et le transporte, qui lui fait enchaîner envolées déraisonnables et calembours hallucinés. Il livre ici une réflexion «vélosophique» qu´il transcrit avec poésie et humour.

« Voyager lentement, c’est rencontrer rapidement». Voilà l’autre secret de cette énergie incroyable qu’il déploie : le bonheur de la rencontre et du partage. Pour Claude, « enfourcher un vélo, c’est aussi chevaucher tous les paradoxes ». La fragilité devient une force, le rythme indolent un accélérateur.

Il rend ainsi à la Terre sa vraie dimension, à la fois immense et intime. La juste mesure du monde

 

 » (…) Claude Marthaler a lui aussi une vision d’esthète : « Voyager à vélo est un mécanisme amoureux par lequel on devient soi. » Au cours d’un tour du monde sur deux roues pendant sept ans, l’aventurier suisse a acquis une sagesse qui augmente son altruisme. Sa nouvelle réflexion vélocipédique (Zen ou l’Art de pédaler) est un bréviaire de savoir-vivre sans un gramme de prétention. (…) »                                                                                                              (Bernard Morlino dans Le Nouveau Magazine littéraire, no 581. juillet-août 2017)

A voir:

Voyage immobile et voyage autour du monde, co-animé avec Didier Tronchet en 19’23 » (Vél’osons, 23.10.2021):

Préface de Didier Tronchet & rencontre vélosophique en 22’12 » (2013, cadre Frédéric Rollet, montage Isabelle Gilbert, musique Fred Pellerin):

A voir: A partir de 27’36 », 100ème Café des Voyageurs (54’53 », Genève, 21 mars 2019, morceaux choisis lus par la comédienne Rita Gay ,  images yak, montage Raphaël Jochaud):

https://vimeo.com/337383390

A lire: 

Cyclo Ergo Sum (25.06.2018, blog de Cyclable)

Art de pédaler, art d’écrire, interviewé par Laurent Pitter in Roaditude, Revue francophone de la route (23.5.2017)

Zen où l’art de pédaler, carfree.fr (21.02.2017)

A écouter:

Pages arrachées à Zen ou l’art de pédaler (2.06.2021, de 6’13 » à 9’08 »):

Lecture par le comédien Claude Thébert d’extraits de Zen ou l’art de pédaler et de Voyages sellestes (13.05.2020, 30’20 »):

Pages arrachées à Claude Marthaler A partir de 4′ 25 » (Mise en onde: Forian Rochet, Pause Vélo, Episode 21,  morceaux choisis lus par la comédienne Rita Gay , 21 mars 2019):

Claude Marthaler, l’art de pédaler et de voyager sur notre planète  (RCF, émission « Visages », 55′, diffusée le 21 août 2017):             

Serait-il plus à l’aise sur un vélo que dans son canapé? Claude Marthaler a passé 16 ans sur les pistes du monde. Avec humour et sensibilité, il se confie à Thierry Lyonnet.  260.000 kilomètres à vélo. Claude Marthaler est l’un des cyclistes qui a le plus parcouru notre planète! En tout, il a passé 16 ans sur les pistes et les routes du monde. Écrivain-voyageur, il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont le dernier, « Zen ou l’art de pédaler » (éd. Olizane). « Voyager est une expérience très subjective, une conspiration entre perception, imagination et contrainte physique« , écrit-il. Rencontre avec un « cyclonaute » qui a fait de la bicyclette un art de vivre.

« J’ai envie d’aller par-delà »

C’est à Genève que ce Suisse nous reçoit, dans le pied-à-terre qu’il occupe entre deux courses. De la ville au Canton, de la région au monde, le vélo a été dès l’enfance une façon de découvrir le monde pour Claude Marthaler. Une curiosité qui s’est étendue au fur et à mesure de ses voyages. Et que ses parents ont encouragée. « Ils aimaient beaucoup la montagne, le feu de forêt, la tente, le plein air… »

L’urgence de vivre

« On avait une sorte de feu sacré, chacun dans son domaine. » Claude Marthaler partageait avec son frère le goût de l’aventure. René, grand passionné de spéléologie, est mort à 22 ans, quand Claude avait 19 ans. Un accident tragique qui a « précipité » son départ sur les routes du monde. Il en a gardé « une urgence à vivre » qui ne l’a plus quitté. « La vie est trop précieuse, il faut la bouffer à fond tout de suite« , confie-t-il.

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