Y a le feu au lac!

Publié le 28/01/2019

En Vert et contre tout

Des personnalités de Suisse romande se mobilisent pour le climat et invitent leurs concitoyen.ne.s à marcher ensemble le samedi 2 février 2019, avec AlioseBlaise Bersinger, Claude Marthaler, Cosey, Dominique Bourg, Gaël Métroz, Henri Dès, Jean Rosset, Jean-Philippe Rapp, Jonas Schneiter, Julien Perrot, Léa Sprunger, Leïla Rölli, Lila Ribi, Marc Aymon, Marc Müller, Maria MettralOlivia PedroliPhanee de Pool, Pierrick Destraz, Virginia Markus , Zep.

Ecrit, produit et réalisé par Nikola et Pablo Sanz.
Musique par FRZ Prod.

Facebook : https://www.facebook.com/EnVertEtContreTout/videos/547058445814868/
Youtube : https://youtu.be/fd-g5iLmY1M

Agenda
02.02.2019 : Manifestation pour le climat dans les grandes villes de Suisse
15.03.2019 : Grève estudiantine internationale

COMMUNIQUE DE PRESSE

Introduction
Henri Dès, Phanee de Pool, Zep, Marc Aymon, Virginia Markus, Dominique Bourg, Pierrick Destraz, Jonas Schneiter, Jean-Philippe Rapp, Lila Ribi, Marc Müller, Blaise Bersinger, et Aliose ne sont pas les seul-e-s à avoir prêté leur voix pour le climat. Artistes, écrivain-e-s, militant-e-s, présentateurs et présentatrices médiatiques, philosophes, réalisateurs et réalisatrices, ils et elles sont plus de vingt à avoir récité un discours en faveur de l’urgence écologique .
Inspirés par les initiatives vidéo lancées en France, au Québec et en Belgique, Pablo et Nikola Sanz, deux frères nyonnais ont décidé de créer un projet similaire afin d’encourager la population suisse et le monde politique à agir concrètement, en faveur de la planète. Biologiste et musicien, Pablo Sanz a à coeur de créer un élan de mobilisation au vu des derniers rapports scientifiques concernant l’état de notre monde. Son frère Nikola, psychologue et cinéaste documentaire, cherche lui aussi à joindre les forces en faveur d’un avenir plus rose que celui décrit par les collapsologues. Ensemble, de par leur sensibilité commune sur la question environnementale, ils ont donc invité des personnalités romandes à
s’exprimer dans cette vidéo diffusée le 28 janvier, en préambule aux manifestations pour le climat prévues le 2 février et le 15 mars 2019.
Contexte
Le dernier rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) donne deux ans au monde pour opérer un virage radical afin d’éviter, ou plutôt de minimiser, l’impact de l’effondrement qui pointe son nez à l’horizon 2050 pour les plus optimistes. Les recommandations scientifiques qui ont suivi ont donc misé sur des changements majeurs et rapides qui pourraient ralentir
la chute : diminuer de 90% sa consommation de viande et de produits issus des animaux surtout dans les pays industrialisés selon les rapports de 2006 et de 2013 de la FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations), transiter rapidement et à large échelle vers des alternatives aux énergies fossiles incluant notamment les industries des transports, du bâtiment et du textile, mais aussi,
gagner en solidarité, en humilité et en engagement militant, comme le recommandent de nombreux collapsologues tels que Pablo Servigne et Julien Wosnitza .
Le temps de la décroissance est arrivé, et nous n’avons pas d’autre choix que d’apprendre à vivre en occupant une juste place en tant qu’humain-e-s dans un écosystème avec lequel nous sommes interrelié-e-s. Des personnalités telles que le photographe et réalisateur Yann Arthus-Bertrand, mais aussi des scientifiques tels qu’Aurélien Barreau, rejoignent le discours militant tenu par des activistes de
terrain comme Paul Watson, fondateur de la Sea Shepherd, et tirent la sonnette d’alarme. En choeur, ils enjoignent la population mondiale à regagner en humilité, à apprendre à vivre dans le respect de l’écosystème planétaire et à s’engager pour un présent et un avenir durables. « Si l’océan meurt, nous mourrons » scande depuis des années Paul Watson. La pérennité de la vie sur terre dépend donc de la rapidité et de la cohérence de l’engagement des citoyen-ne-s, des lobbies et des politicien-ne-s. L’heure de la négociation et de la demi-mesure est dépassé : il est temps de se mettre en action. Parce que quand il est question d’effondrement, le scénario peut faire peur : fonte des glaces, élévation des mers, acidification et désertification des océans, assèchement des sols, zones côtières englouties, récurrence des ouragans, migration environnementale massive, disparition d’un nombre incalculable d’espèces animales dont le rôle dans l’équilibre de l’écosystème est fondamental, épuisement des ressources, expansion des maladies. Bref, une photographie glauque d’un avenir dont personne ne veut.
Manifestations récurrentes révélatrices de l’urgence à agir. Et ce message, des dizaines de milliers d’étudiant-e-s et de citoyen-ne-s l’ont compris. Ils et elles se sont donc mobilisé-e-s avec détermination et enthousiasme le 18 janvier dernier dans les rues des grandes villes de Suisse. Aujourd’hui, on ne compte plus les personnalités, scientifiques, activistes et citoyen-ne-s qui n’ont de cesse de porter leur voix en faveur de l’urgence éthique pour toutes les catégories d’êtres vivants de la planète et en faveur d’une écologie responsable. Malheureusement, le
monde politique traîne et persiste à ne pas trancher pour des mesures radicales et rapides, qui permettraient de respecter les impératifs environnementaux. Dans un contexte politique laxiste et une interdépendance entre les lobbies, la croissance économique et les parlementaires, la population citoyenne doit donc se faire entendre. Et le changement est en marche : la prise de conscience globale
se fait sentir, la population ne veut plus se laisser berner par des demi-mesures réconfortantes mais inutiles. La population souhaite un changement majeur, pour un avenir meilleur, et se dit prête à s’engager autant qu’il le faudra pour se faire entendre. Et ce sont précisément les propos tenus dans la vidéo réalisée par Pablo et Nikola Sanz. Ils souhaitent que les alternatives éthiques et écologiques florissantes soient encouragées, que le monde politique se mobilise et que les citoyen-ne-s s’engagent. Leur vision est écosystémique et considère l’interdépendance entre les humain-e-s, les animaux et leur environnement végétal et minéral. En diffusant cette vidéo sur YouTube et les réseaux sociaux, ils ont à coeur de créer un élan de mobilisation en vue des manifestations du 2 février prochain dans les grandes villes de Suisse, afin de montrer au monde politique, la détermination du peuple à protéger l’avenir de la vie sur terre. En misant sur des initiatives individuelles et collectives, les citoyen-ne-s disposent de moyens d’agir concrètement. Mais ensemble, ils et elles devront se faire entendre par les décideurs et décideuses politiques responsables de donner une autre orientation au futur qui pour l’instant, est peu réjouissant . En 8
d’autres termes, le levier politique sera incontournable. Et comme le recommande la communauté scientifique, l’urgence climatique doit devenir la priorité indiscutable de tout programme politique en cours, dans une optique éthique et écosystémique. Car les humain-e-s ne sont pas au centre du monde. Mais ils et elles détiennent les clés de l’avenir de ce même monde. Au niveau du consommateur et de la consommatrice comme au niveau politique, le réchauffement climatique est une menace universelle que l’on ne pourra pas contourner, à moins de courir consciemment, à notre perte.

Contact médias
Pablo Sanz : +4179 906 28 88 / psanz@studionak.ch
Nikola Sanz : +4176 679 51 06 / nikola.sanz@gmail.com