Great Divide #16, Oasis

Publié le 10/09/2018

C’est au Ghost Ranch que Stephen Guerin nous rejoint, comme si l’univers entier devait être convié pour produire une rencontre dans ce lieu idyllique qui a une âme, comme seul un-e artiste peut le faire sien.

Il se souvient de  Pékin, en 1996: « Un gars est entré dans une petit restau chinois et avait une peine à se faire comprendre, nous l’avons aidé à commander puis invité à séjourner dans notre petit hôtel dans un quartier de hutongs ». Extraits choisis. Stephen et Alison Guerin que et que je surnommerai « The Redfishes », me créent alors le site internet www.redfish.com/Yak (entièrement en anglais).Je le découvrirai seulement une fois parvenu au Japon et ne les reverrai que brièvement à San Francisco en 1997.Great Divide StephenStephen projette son travail pilote contre un mur d’adobe: un programme d’ordinateur qui localise les photos prises par le tout venant lors d’un incendie et permet, par recoupement, d’obtenir une image en temps réel, grâce aux réseaux sociaux, en évitant l’emprise de google par exemple. Et une base de réflexion pour les pompiers qui construisent eux-même le relief local avec du sable. Je leur présente ensuite mon diaporama du tour du monde qu’ils n’avaient jamais vu.

Nous reverrons-nous avant 20 ans? Il n’y a que l’instant présent, tout le reste n’est qu’illusion….

Cette « descente » des montagnes Rocheuses vers le Sud ressemble, à s’y méprendre, à des pièces de puzzle de mon passé et la quête hypothétique d’un lieu acceptable à l’avenir, à l’image de Ghost Ranch de la peintre Georgia O’Keeffe

ou à l’abbaye de Romainmôtiers (CH)de Katharina von Arx :Great Divide #16, Oasis 1

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